Enjeux pour la qualité de vie des jeunes en situation de handicap
Résumé
Cet article traite des bénéfices que le travail peut apporter à la qualité de vie des personnes en situation de handicap, notamment celles ayant une déficience intellectuelle, qui sont parmi les plus stigmatisées dans l’accès à l’emploi. L’accent est mis sur les apports de la littérature scientifique concernant les jeunes en phase de transition entre l’école et le monde du travail. Pour garantir une transition de qualité, plusieurs bonnes pratiques sont recommandées, telles que l’implication de la famille, l’apprentissage basé sur le travail et la collaboration avec les entreprises.
Zusammenfassung
Dieser Artikel befasst sich mit den Vorteilen, die Arbeit für die Lebensqualität von Menschen mit Behinderungen bieten kann. Es geht insbesondere um Menschen mit kognitiver Beeinträchtigung, die beim Zugang zur Beschäftigung zu den am stärksten stigmatisierten Gruppen gehören. Der Fokus liegt auf der Forschung über Jugendliche beim Übergang von der Schule in die Arbeitswelt. Um einen guten Übergang zu gewährleisten, werden verschiedene bewährte Verfahren empfohlen, wie der Einbezug der Familie, die praxisnahe Ausbildung und die Zusammenarbeit mit Unternehmen.
Keywords: emploi, handicap qualité de vie, jeune adulte, passage à la vie active, / Behinderung, Beschäftigung, junge Erwachsene, Lebensqualität, Übergang zur Arbeitswelt,
DOI: https://doi.org/10.57161/r2025-02-06
Revue Suisse de Pédagogie Spécialisée, Vol. 15, 02/2025
Le concept de qualité de vie n’est pas facile à définir et a interrogé les êtres humains depuis l’Antiquité (Inserm, 2016). C’est à partir des années 1960 et 1970 que ce concept devient plus présent dans la littérature scientifique, et c’est seulement depuis les années 1980 qu’il a commencé à être appliqué également aux personnes ayant une déficience intellectuelle (DI) (Schalock et al., 2010), ainsi qu’à d’autres personnes en situation de handicap. L’augmentation de l’intérêt pour la qualité de vie a conduit beaucoup de chercheuses et chercheurs à s’interroger sur les domaines qui la composent, son aspect multidimensionnel étant apparu dès le début.
Schalock et Verdugo (2002) ont analysé plusieurs modèles de qualité de vie : par exemple, ceux de Flanagan (1982), de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS, 1997), de Cummins (1996), de Felce (1997) et de Schalock (1996). À partir de cette analyse, ils ont développé leur propre modèle, composé des huit domaines suivants : (1) développement personnel, (2) autodétermination, (3) relations interpersonnelles, (4) inclusion sociale, (5) bienêtre émotionnel, (6) bienêtre physique, (7) bienêtre matériel et (8) droits. Ce modèle est, aujourd’hui encore, celui qui fait le plus consensus au niveau international, en particulier dans le domaine de la DI (Inserm, 2016).
Schalock et Verdugo (2002) soulignent que la qualité de vie peut être influencée, positivement ou négativement, par des facteurs personnels et environnementaux. Cela signifie qu’en modifiant l’environnement, et avec des stratégies adéquates, il est possible d’exercer une action positive sur la qualité de vie. Parmi les principaux facteurs environnementaux ayant un effet sur la qualité de vie, il y a certainement le travail sous ses différentes formes.
Plusieurs études scientifiques ont montré l’existence d’un lien positif entre le travail et la qualité de vie, tant pour les personnes qui ne sont pas en situation de handicap que pour celles avec une DI (Claes et al., 2012 ; Eggleton et al., 1999 ; Kocman & Weber, 2018). En effet, le travail est un déterminant social de la santé et, inversement, les risques de pauvreté, de santé et d’isolement social sont associés au chômage, au sous-emploi ainsi qu’à l’emploi précaire (Waddell & Burton, 2006). Les bénéfices du travail pour les personnes en situation de handicap sont similaires à ceux prévalant pour le reste de la population et concernent le sentiment d’être occupé et productif, d’avoir des relations avec des collègues, de se sentir important, d’obtenir un revenu et de posséder des opportunités de développement personnel et de carrière. L’intégration dans des occupations productives génère une amélioration de la santé et du fonctionnement, de l’intégration sociale, de la satisfaction de vie et de la condition économique (Kirsh et al., 2009). D’autres études ont montré l’impact positif de l’emploi sur des dimensions spécifiques de la qualité de vie, en particulier sur le bienêtre socioémotionnel (Jahoda et al., 2008), la satisfaction au travail (Akkerman et al., 2016) et la santé physique et mentale (Dean et al., 2018 ; Robertson et al., 2019).
Cependant, il est important de souligner que pour les personnes en situation de handicap, il existe, tant en Suisse qu’à l’étranger, différents types d’emploi. L’Organisation internationale du travail (BIT, 2015) distingue quatre formes principales d’emploi pour les personnes en situation de handicap : (1) l’emploi ordinaire – terme utilisé pour désigner les possibilités d’emploi accessibles à tout le monde et non spécifiquement réservé aux personnes en situation de handicap – (2) l’emploi protégé, (3) l’emploi dans des entreprises sociales et (4) l’emploi accompagné en milieu ordinaire[1].
Ces formes de travail ont des impacts différents sur la qualité de vie. Diverses études ont montré que travailler sur le marché du travail ordinaire produit un bénéfice plus important sur la qualité de vie par rapport aux emplois protégés, tandis que ces derniers, à leur tour, sont jugés plus positivement par rapport aux activités occupationnelles (Blick et al., 2016 ; Kocman & Weber, 2018 ; Verdugo et al., 2006). Toutefois, cette conclusion doit être en partie relativisée parce que l’association entre milieu de travail et qualité de vie dépend aussi des compétences adaptatives de chaque individu (Beyer et al., 2010 ; Kober & Eggleton, 2005). En effet, le travail dans l’économie libre n’est pas la solution idéale pour tout le monde. Il convient donc de considérer et tenir compte des caractéristiques individuelles.
De nombreuses études concernant l’association entre emploi et qualité de vie ont été menées sur une population adulte, tandis qu’un nombre réduit d’études se sont intéressées à une population plus jeune et en particulier à la transition entre l’école et l’âge adulte.
Parmi ces dernières, Biggs et Carter (2016) ont comparé un groupe de jeunes en situation de handicap (DI et trouble du spectre de l’autisme) à un groupe de jeunes n’étant pas en situation de handicap. Les résultats ont montré que le groupe de jeunes en situation de handicap avait des résultats, en termes de qualité de vie, inférieurs à l’autre groupe. L’étude a analysé l’impact de différentes variables, mais le travail n’en faisait pas partie.
Comme l’a rapporté Lindsay (2011), la participation au marché du travail – pour les personnes en situation de handicap notamment – est très importante pour le sentiment d’inclusion et de valorisation ; cela est encore plus important pour les jeunes, l’emploi leur permettant d’établir des relations et d’augmenter leur bienêtre. De plus, l’emploi peut non seulement fournir aux jeunes un contexte pour le développement de carrière, mais c’est aussi une occasion d’explorer des intérêts, des compétences et des capacités : autant d’aspects favorisant l’inclusion dans la société (Lindsay, 2011).
Foley et al. (2012), dans leur revue de littérature, se sont intéressées à la transition entre l’école et l’âge adulte des jeunes en situation de handicap. Les autrices ont souligné que les jeunes doivent faire face à des défis significatifs pendant cette transition, qui – conformément au modèle de la CIF (OMS, 2001) – est influencée par des facteurs personnels (comme les compétences individuelles) et des facteurs environnementaux (comme les soutiens reçus et la présence de services postscolaires). Cette revue de littérature a également porté sur le rôle joué par les différentes typologies d’emploi et rapporte un jugement ambivalent sur l’efficacité de l’emploi protégé. Alors que certaines études soulignent que celui-ci fournit un travail intéressant et que les personnes reçoivent une formation orientée vers la recherche d’un emploi sur le marché du travail ordinaire, d’autres soutiennent qu’il offre de faibles niveaux de rémunération et une satisfaction limitée. Quant à l’emploi accompagné, il peut être associé à des relations médiocres avec les collègues et de fortes exigences de productivité, mais peut en revanche offrir des opportunités d’indépendance et de choix l’associant donc à une amélioration du bienêtre psychologique (Foley et al., 2012).
Les données de la National Longitudinal Transition Study (Blackorby & Wagner, 1996) fournissent des informations sur les jeunes en situation de handicap quittant l’école, en particulier concernant l’emploi, la formation tertiaire et l’indépendance résidentielle. L’étude a montré qu’au fil du temps les accomplissements de ces jeunes (avoir un emploi, suivre une formation tertiaire et vivre de façon indépendante, p. ex.) deviennent plus fréquent, mais restent néanmoins inférieurs à ceux de leurs pairs qui ne sont pas en situation de handicap. Plus récemment, de nouvelles données de la National Longitudinal Transition Study (Newman et al., 2009) ont été publiées. En ce qui concerne l’emploi, ces nouvelles données ont permis de constater que les jeunes – en situation de handicap ou non – qui avaient un emploi l’appréciaient, le trouvaient bien payé et estimaient qu’il offrait des occasions d’interaction sociale. En même temps, ces données montrent que les jeunes en situation de handicap ont moins de chances de trouver un emploi que leurs pairs sans handicap.
L’emploi apparait donc, chez les jeunes également – en situation de handicap ou non –, comme un déterminant du bienêtre. Favoriser une transition de qualité entre l’école et le travail est donc particulièrement important pour les jeunes en situation de handicap.
La littérature scientifique a mis en évidence des bonnes pratiques à même de favoriser la transition entre l’école et le marché du travail des jeunes en situation de handicap. L’un des facteurs de succès les plus récurrents est l’apprentissage basé sur le travail (Engelbrecht et al., 2017 ; Ineland et al., 2021 ; Lindstrom & Beno, 2020), qui consiste à intégrer l’apprentissage théorique avec des expériences pratiques sur le lieu de travail. La formation professionnelle duale, très présente en Suisse, en est un exemple. L’exposition des étudiantes et étudiants aux expériences professionnelles pendant la formation est également un facteur positif mentionné par Alnahdi (2016) et Wehman et al. (2015). Il s’agit en somme de permettre aux personnes en formation d’apprendre des compétences à travers une pratique de travail.
L’implication et la collaboration avec la famille figurent également parmi les bonnes pratiques les plus fréquemment citées (Engelbrecht et al., 2017 ; Husni & Min, 2024 ; Lindstrom & Beno, 2020). Certaines études mentionnent aussi la collaboration entre l’école et l’employeuse ou l’employeur (Engelbrecht et al., 2017 ; Lindstrom & Beno, 2020 ; Sigstad & Garrels, 2023). Sigstad et Garrels (2023) citent, parmi les facteurs de succès : (1) le soutien de la famille et d’un réseau composé d’amies et amis, d’enseignantes et enseignants ainsi que de professionnelles et professionnels ; (2) l’environnement de travail inclusif ; (3) les aménagements individuels sur le lieu de travail et (4) d’autres facteurs personnels, comme les compétences transversales (p. ex., la communication) et un bon niveau d’autodétermination.
Notons que, comme certaines études le soulignent, l’inclusion dans l’enseignement ordinaire – tout comme l’orientation professionnelle – peut avoir un impact positif sur la transition vers le marché du travail (Alnahdi, 2016 ; Husni & Min, 2024 ; Lindstrom & Beno, 2020).
Malgré l’existence de bonnes pratiques, leur application effective reste un défi et, à ce jour, le taux d’emploi des jeunes en situation de handicap demeure inférieur à celui de leurs pairs qui ne sont pas en situation de handicap. Outre les difficultés pour entrer sur le marché du travail, les jeunes qui présentent, par exemple, une DI, doivent également faire face à d’autres défis, comme la nécessité d’une planification personnalisée de la carrière et d’un soutien continu, ainsi que la présence de préjugés envers le handicap (Winn & Hay, 2009). En plus de favoriser une transition de qualité vers le monde du travail, il est nécessaire d’imaginer des formes de soutien qui puissent perdurer, comme le recours à l’emploi accompagné en cas de besoin. De plus, il serait souhaitable de sensibiliser les employeuses et les employeurs et, plus généralement, la société, à la valeur de l’inclusion des personnes en situation de handicap et aux bonnes pratiques qui la sous-tendent.
Elisa Geronimi DFA/ASP, SUPSI, Locarno | Gregorio Avilés DEASS, SUPSI, Manno |
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À côté des activités productives, il existe aussi des activités occupationnelles, qui sont en général offertes dans des centres de jour. ↑